Valérie KARSENTI, personnalité de Vanves, était hier soir sur Arte
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Télévision. La trahison en famille se savoure dans « Paris-Brest » avec Valérie Karsenti sur Arte... |

Valérie Karsenti dans le rôle d’Irène sur le tournage du film de Philippe Lioret « Paris-Brest »© Philippe Lioret
Valérie Karsenti, la fofolle de ?Scènes de ménage, joue dans « Paris-Brest », une fiction au cœur d’une famille nocive. Tournée à Brest et adaptée du roman de Tanguy Viel. Une réussite à voir sur Arte ce vendredi 27 mars à 20 h 55.
C’est un tableau de famille peu reluisant mais poignant que nous sert Paris-Brest , fiction librement inspirée du roman éponyme de Tanguy Viel. Colin (Anthony Bajon, extrêmement convaincant. ?La Prière, Au nom de la terre) vit avec ses parents à Brest. Le couple (Valérie Karsenti et Gilles Cohen) n’a qu’un objectif : récupérer la fortune de Manou, la grand-mère (Catherine Arditi) dont Colin est si complice. Cinq ans plus tard, après être parti tenter sa chance comme écrivain à Paris, le jeune homme revient leur rendre visite. Le film lève progressivement le voile sur de petites… et de grandes trahisons. Scotchant.
Valérie Karsenti interprète Irène, la mère de famille dans ?Paris-Brest.
Qui est Irène, votre personnage dans Paris-Brest ?
C’est une femme avec un complexe social. Elle a honte du milieu dans lequel elle est née, sa mère était femme de ménage. Elle forme un couple sans foi ni loi avec Eric, interprété par Gilles Cohen. Pour eux, seuls l’apparence et l’argent ont de l’importance. C’est une femme coupée de ses émotions, prête à sacrifier sa mère, à abandonner son fils.
C’est un film sur la famille ?
C’est un film sur la famille nocive. Eric et Irène ne sont pas des parents aimants, ils incarnent la petite bourgeoisie revancharde. Pour jouer mon personnage, j’ai creusé cette espèce de honte de venir d’un milieu très populaire et cette envie d’acquérir de la respectabilité à travers l’argent et pas à travers ses actes ni ses engagements.
Comment occupez-vous vos journées de confinement ?
J’ai la chance d’avoir une maison à Vanves, où nous sommes avec nos deux fils. L’un prépare son brevet, l’autre son bac. Confiner des ados, c’est sport ! Ils sont quand même hyper raisonnables. On lit, on regarde des films, des séries, ensemble ou chacun de son côté. Ils travaillent un peu, on joue au ping-pong, on fait du jardinage puisqu’on a la chance d’avoir un jardin. On s’informe sans rentrer dans un truc trop anxiogène.
Avez-vous tourné suffisamment d’épisodes pour que la diffusion de Scènes de ménage se poursuive ? (1)
Je ne sais pas. Peu importe. Il a tellement de gravité dans ce qu’on traverse que c’est un moindre souci. Il y aura toujours des rediffusions pour faire rire les gens. Et ça, c’est important, a fortiori en ce moment.
Êtes-vous inquiète ?
Je suis inquiète pour le problème de santé. Celui des hôpitaux est tellement cuisant. La santé, c’est vraiment la priorité.
Et pour le secteur de la culture ?
Je pense aux artistes, tous sont au point mort, aux producteurs, à ceux qui ont des théâtres et qui ont déjà subi tellement de problèmes. C’est un coup de grâce, mais il va falloir tous se serrer les coudes et être courageux. Comme tout le monde, j’ai hâte qu’on se retrouve et que tout reparte.
Certains de vos projets sont-ils reportés ?
Je jouais au théâtre dans Le système Ribadier, et c’était un gros succès. On espère reprendre mais on ne sait pas quand. Et je devais commencer le tournage de Rebecca début mai.
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