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MARDI 5 MARS 2019. Le secourisme est à l'honneur dans les Hauts-de-Seine durant le mois de mars

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Hauts-de-Seine : un mois pour apprendre les gestes qui sauvent

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine|V.M.| 03 mars 2019, 19h53 |0
Clamart, le 2 mars 2019. Les pompiers de la caserne du Plessis-Clamart proposent une sensibilisation aux premiers secours deux samedis par mois. LP/V.M.
 

Une centaine d’initiations au secourisme sont organisées dans le département jusqu’à la fin du mois de mars.

Que faire face à des victimes d’un accident, d’une agression, d’un malaise ? Pour adopter les bonnes techniques et attitudes, de multiples initiations aux premiers secours sont organisées jusqu’à la fin mars. Ce mois est ainsi celui des « gestes qui sauvent », ainsi que s’intitule cette opération proposée par la préfecture des Hauts-de-Seine et assurée par la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, l’Ordre de Malte, la Croix-Rouge et la Protection civile.

De Boulogne à Villeneuve-la-Garenne en passant par Nanterre ou Sèvres, les habitants peuvent participer à près d’une centaine d’initiations. Samedi, c’est à la caserne des pompiers du Plessis-Clamart que six personnes ont appris les gestes de premiers secours. « Clairement, depuis les attentats de 2015, j’ai conscience qu’il faut se former, résume Yohan, père de famille venu de Chaville. Ce que nous avons appris est essentiel. »

« Se sentir moins démuni dans l’urgence »

Massage cardiaque, position assise ou allongée selon la détresse de la victime, pose d’un garrot… Deux instructeurs de la caserne ont tout passé en revue, exercices pratiques à l’appui. « Le garrot, par exemple, je n’aurais jamais su le faire », constate Elodie, la compagne de Yohan.

« L’initiation est concrète et efficace. Il faut la suivre pour se sentir moins démuni dans l’urgence. C’est ce que j’attendais et l’objectif est atteint », poursuit Yohan. Qui a aussi interrogé les pompiers sur les gestes à accomplir si son enfant s’étouffe : les cinq tapes entre les omoplates puis la compression « en virgule » sous le diaphragme.

Peu après les attentats, les volontaires s’étaient pressés aux séances d’initiation. Mais l’intérêt s’est progressivement étiolé. C’est pourtant essentiel. « Les gestes de premiers secours sauvent des vies », insiste un gradé de la caserne du Plessis-Clamart. Pour participer à un rendez-vous proposé près de chez vous, il faut consulter le site de la préfecture et s’inscrire.



05/03/2019

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