VANVES ACTUALITE

MARDI 31 JANVIER 2023. Interview de Martin GARAGNON, personnalité politique de Vanves militant, responsable de RENAISSANCE

Vous êtes souvent sur CNEWS, que pouvez-vous nous en dire ?
Après ma nomination en tant que responsable du parti Renaissance dans les Hauts-de-Seine, la chaîne m’a contacté pour participer en tant qu’invité politique dans son émission matinale d’information. J’ai immédiatement accepté l’invitation, avec l’accord du parti. Il me paraît essentiel de pouvoir exprimer une parole politique progressiste sur une chaîne d’information connue pour avoir une ligne éditoriale parfois très critique à l’égard de l’action du gouvernement et du Président de la République. Nous avons un excellent ministre et des députés de grande qualité dans le département, régulièrement invités sur les plateaux TV mais ils ne peuvent pas non plus répondre à toutes les sollicitations. Et puis, n’étant pas élu, je trouvais intéressant d’avoir aussi une expression militante complémentaire. C’est un exercice stressant, sans filet car en direct et face à des représentants de partis extrêmes, très virulents et habitués aux plateaux TV. Mais j’aime beaucoup cet exercice, même s’il est parfois frustrant compte tenu de la dynamique rapide de l’émission : on n’a pas toujours le temps de développer un argumentaire, pourtant essentiel à la compréhension de certains enjeux. La question de l’immigration ou la réforme des retraites ne peuvent se résumer à une simple question binaire, pour ou contre. Mais ce sont les règles du jeu et j’essaie de faire preuve à la fois de pédagogie et de combativité, sans jamais tomber dans l’invective contrairement à d’autres intervenants. Sur les marchés comme à la télé, nous sommes le parti de la discussion et du débat démocratique et toujours dans le respect de notre interlocuteur.
   
Parlez-nous de la réforme des retraites ?
C’est une réforme essentielle. L’objectif est clair : garantir l’équilibre financier de notre système par répartition à l’horizon 2030. On entend beaucoup de contre-vérités de la part de nos oppositions, à dessein. C’est une posture irresponsable car elles laissent entendre que d’autres solutions existent, que le financement de notre système de retraite est pérenne. Ce n’est pas vrai. Si rien n’est fait, nous laisserons des dettes colossales aux prochaines générations, entraînant soit des hausses d’impôts, soit des dévalorisations des pensions. Alors bien entendu, demander à tous les Français cet effort individuel n’est jamais une mesure très populaire mais c’est un discours de vérité. Je pense que beaucoup de nos compatriotes ont aussi conscience que l’allongement de l’espérance de vie, dont on ne peut que se féliciter, nécessite aussi de travailler un petit peu plus pour que les prochaines générations puissent continuer à bénéficier d’un acquis social fondamental dont ont bénéficié les générations précédentes. Ce n’est pas parce que ce n’est pas simple qu’il ne faut pas faire, pour les retraites comme pour beaucoup d’autres sujets, comme la transition écologique par exemple.

Expliquez-nous l'élection Interne départementale chez Renaissance
Notre mouvement est devenu un parti en septembre dernier. Renaissance a succédé à La République En Marche, après l’approbation massive par les militants de nos nouveaux statuts. Ces statuts font de notre parti le parti le plus démocratique et le plus décentralisé de France, avec une structuration territoriale forte et une élection par nos militants à tous les échelons. Après la désignation de la nouvelle gouvernance nationale, avec notre secrétaire général Stéphane Séjourné, nous avons entamé la phase d’élection des nouveaux responsables dans les territoires. Ce week-end, les militants de Renaissance ont donc pu voter partout en France pour élire la nouvelle direction du parti dans chaque département. Dans les Hauts-de-Seine, première fédération de France hors Paris, nous avons su nous rassembler, grâce à un gros travail préparatoire. Autour de Gabriel Attal, ministre du Budget et conseiller municipal de Vanves, et avec Laurianne Rossi, ancienne députée de la 11ème circonscription comme tête de liste, nous avons réuni l’ensemble des parlementaires du département sur notre liste, en faisant la part belle à des militants du quotidien, ceux qui font vivre la politique tous les jours dans nos territoires, ceux qui ne comptent par leurs efforts ni leur temps, ceux que vous croisez au marché ou au métro. Nos militants, c’est notre force, notre richesse. Sans eux, rien n’est possible. Notre projet a convaincu, puisque les militants nous ont accordé une confiance très large et nous ont élu avec une participation élevée. Nous réunirons dans les prochains jours notre premier bureau départemental pour proposer une feuille de route pour les trois années à venir, avec détermination et ambition.

Vous êtes vanvéen, qu'avez-vous à dire sur notre ville pour laquelle vous avez été candidat lors de la dernière élection départementale ?
Je suis Vanvéen depuis une douzaine d’années et j’y venais déjà en vacances quand j’étais jeune enfant, dans ma famille qui y est installée ici depuis très longtemps. Et en dépit de mes responsabilités à Renaissance, je reste avant tout un militant de Vanves : je participe aussi souvent que possible aux tractages, aux réunions publiques organisées par notre comité, aux différentes cérémonies et manifestations qui sont organisées.
J’aime cette ville, son fameux esprit de village, sa convivialité, ses commerces. Même si tout n’est pas rose non plus. Je pense à nos aînés, parfois isolés. Je pense à nos jeunes, parfois désoeuvrés. On l’a encore vu dernièrement avec la fermeture brutale du fun-park, sans concertation préalable ni solution de rechange. Vanves est une ville qui se transforme et c’est une bonne chose : de nouveaux habitants s’installent et il faut les accueillir dans les meilleures conditions possibles, notamment en terme de services et d’infrastructures, tout en préservant la qualité de vie et le patrimoine architectural et végétal de notre commune. Le « tout béton » ou le « zéro béton » ne sont pas des options souhaitables. Tout cela implique une vision partagée, de l’anticipation, de la concertation. C’est dans cet esprit que je me suis engagé en politique, d’abord aux municipales en 2020 puis aux départementales en 2021. Et c’est avec ce même état d’esprit que je continuerai à m’investir à Vanves.
 
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31/01/2023

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