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Le Rosier Rouge à Vanves a reçu Miss Tahiti

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Tumateata Buisson prend possession de Paris

La courte escale parisienne de Miss Tahiti, avant de s'envoler pour l'île de La Réunion, mercredi prochain, aura été aussi dense qu'intense.

Caroline Tang, cheffe de la Délégation de la Polynésie française, a souhaité bonne chance à Tumateata pour l'élection du 11 décembre.
Caroline Tang, cheffe de la Délégation de la Polynésie française, a souhaité bonne chance à Tumateata pour l’élection du 11 décembre. (©PhB)
La Dépêche de Tahiti
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Tumateata Buisson n’avait que trois ans lorsqu’elle a vu Paris. C’est dire si le souvenir n’existait plus et que son retour avait un goût de tout neuf ! Dès son arrivée, jeudi, elle a vu quelques-uns des monuments emblématiques de la ville, tandis que vendredi, elle a consacré sa journée à des visites de courtoisie qui constituent désormais le parcours traditionnel de toute Miss Tahiti avant son intégration dans la cohorte des candidates à Miss France.

 

La première étape était la Délégation de la Polynésie française, où Caroline Tang lui a souhaité la bienvenue, ainsi qu’à son accompagnatrice, Hinarere Taputu. « Cela m’a fait du bien de retrouver un petit bout de Polynésie à Paris et je pense que les Polynésiens de Paris, qui sont très loin de chez eux, peuvent retrouver ce coin de paradis et pourquoi pas aussi de l’aide auprès de cette administration qui contribue au quotidien à leur bien-être ».

Après un coup d’œil dans le bureau du président du Pays, c’était un mauru’uru au partenaire de Miss Tahiti qu’est Air Tahiti Nui depuis de nombreuses années. Télétravail oblige en ce temps de pandémie, seuls Jean-Marc Hastings, directeur France et Europe, et deux de ses collaborateurs, ont chaleureusement accueilli leur passagère. « Je les ai remerciés de leur aide fidèle tout en découvrant le cadre dans lequel ils travaillent à Paris. »

Tumateata s’est rendue ensuite en haut des Champs-Élysées où se cache un tout petit motu polynésien : l’antenne de Tahiti Tourisme auprès de l’agence Aviareps. Là, elle a retrouvé une des trois seules Polynésiennes du lieu, Odile Lichon. « J’étais heureuse de faire ma première visite au bureau de Tahiti Tourisme France et c’était intéressant de voir dans quel environnement ils travaillent. Heureuse aussi de retrouver Odile car, vu la distance, nous n’avons pas trop l’occasion de nous rencontrer ».

 

Une ambassadrice auprès des évasanés

Repassant rive gauche, notre miss a été quelques heures l’hôte privée de la députée Maina Sage qui lui a fait découvrir coins et recoins de l’Assemblée nationale, avec en prime un petit moment dans la tribune de l’hémicycle alors en séance des questions au gouvernement. « C’était très impressionnant », a résumé la miss.

C’est tout près de Paris, à Vanves, que s’est achevé ce périple de Tumateata avec l’accueil plus qu’émouvant des malades hébergés au Rosier Rouge. Une petite fête lui avait été préparée par les associations A Tauturu ia na et Te Ramepa ora que président Teva Pani et Nini Topata. Tumateata tenait à les voir, comme elle l’avait confirmé avant de prendre l’avion.

Très émue et ne pouvant retenir ses larmes, la miss s’est adressée à ses compatriotes du Pacifique pour leur dire de tenir bon et de ne jamais désespérer, alors qu’elle-même, il y a quatre ans, avait été durement éprouvée lors de la perte de sa mère souffrant d’un cancer. « En tant qu’ambassadrice, c’est mon rôle, et je tenais à rencontrer les malades. C’est une cause qui me tient à cœur de défendre en tant que Miss Tahiti, et c’est aussi une cause Miss France. Demain (samedi, NDLR), j’irai voir (dans le Val-d’Oise, NDLR) des enfants, dont une jeune Polynésienne atteinte d’une leucémie et là encore, je lui dirai de ne pas lâcher. Aujourd’hui, une miss n’est plus qu’un physique ; elle a aussi des valeurs, des messages que l’on souhaite porter haut, grâce à son titre, et donner une voix à ceux qui n’en ont pas forcément. Et puis, il faut remercier toutes ces personnes qui travaillent pour nos malades. »

 

Hier, au Rosier Rouge, après deux ans sans culte en raison de la Covid, une messe a enfin pu être célébrée dans la petite chapelle, suivie d’un repas polynésien offert par le président du Pays et son gouvernement.

 


16/11/2021

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