VANVES ACTUALITE

JEUDI 13 DECEMBRE 2018. Une lycéenne de Vanves interrogée dans l'Humanité

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De gauche à droite. Hier à Paris, le Quartier latin a résonné de slogans chantés à tue-tête par 2	000	jeunes accompagnés de quelques enseignants. À Marseille, les manifestants étaient encadrés par des militants syndicaux. Stéphane de Sakutin/AFP/Benoît Tessier/Reuters/Gérard Julien/AFP
De gauche à droite. Hier à Paris, le Quartier latin a résonné de slogans chantés à tue-tête par 2 000 jeunes accompagnés de quelques enseignants. À Marseille, les manifestants étaient encadrés par des militants syndicaux. Stéphane de Sakutin/AFP/Benoît Tessier/Reuters/Gérard Julien/AFP

De Paris à Marseille, lycéens et étudiants réclament de Macron « du pognon, pas des violons »

Mercredi, 12 Décembre, 2018

La journée de mobilisation d’hier a rassemblé des dizaines de milliers de jeunes opposés aux réformes dans l’éducation et l’enseignement supérieur.

Ce ne fut pas le « mardi noir » annoncé. Mais pas, non plus, la décrue espérée par le gouvernement. Le mouvement lycéen s’est poursuivi hier avec la même vigueur que les jours précédents. Pas moins de 450 établissements ont été perturbés, dont 60 totalement bloqués, et des centaines de lycéens et étudiants, parfois accompagnés d’enseignants, ont manifesté dans plusieurs villes de France. Contre les réformes de Jean-Michel Blanquer. Et plus encore.

Paris « Macron promet le règne du tout-libéral »

Banderoles confectionnées à la hâte, slogans chantés à tue-tête et déambulation dans tout le Quartier latin… C’est dans une ambiance bon enfant qu’entre un et deux mille lycéens et étudiants, accompagnés de quelques enseignants, ont défilé, hier, dans la capitale. Un mouvement né il y a une semaine dans le sillage de celui des gilets jaunes – que plusieurs avaient revêtus ostensiblement – mais qui défendait ses revendications propres. « On s’oppose à Parcoursup, à la réforme du bac, et à celle du lycée pro, qui veut enlever des heures d’enseignement général aux jeunes, pour en faire le plus vite possible des travailleurs dociles, plutôt que des citoyens », détaille Sue-Ann, 17 ans, en terminale L au lycée Michelet, à Vanves. Un établissement qui, comme de nombreux autres en Île-de-France, vit depuis jeudi au rythme des blocus, parfois sévèrement réprimés par la police.

Après des AG menées ces derniers jours dans les amphis (à Nanterre, Tolbiac ou Censier par exemple), des étudiants se sont aussi joints au « mardi noir » promis par l’UNL-SD. Maquillage guerrier sur les joues et petit carré de tissu rouge épinglé à la veste (symbole du mouvement étudiant québécois de 2012), Rachel et Mikhaela, 21 ans, brandissent fièrement leur pancarte de carton, qui proclame : « Nos désirs font désordre. » Le plus pressant ces temps-ci ? Voir le gouvernement renoncer à son projet de hausse massive des droits d’inscription pour les étudiants étrangers. « Si cette réforme est actée, je serai obligée de partir, raconte l’Australienne Mikhaela, inscrite en licence de philosophie à Paris-VIII. Pourtant, j’avais choisi la France exprès, pour sa richesse culturelle ; j’ai appris la langue, j’ai tout fait pour m’intégrer. Mais là, on me ferme la porte au nez. » D’après la jeune femme, pas un de ses camarades étudiants étrangers ne pourra rester si la hausse des frais est confirmée, qui porte à 2 770 euros le tarif d’une année de licence, 3 770 pour un an en master ou doctorat. « Ce que vous...



12/12/2018

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