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A Vanves, semaine des 4 jours dans les écoles

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Hauts-de-Seine : qui n’aura plus école le mercredi matin ?

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine|La rédaction des Hauts-de-Seine| 15 février 2018, 18h22 | MAJ : 15 février 2018, 19h07 |0
Vingt-neuf communes ont opté pour un retour à la semaine de quatre jours. LP/Olivier Corsan
 

Imposée en 2014, la semaine de quatre jours et demi n’a plus la cote. L’organisation du temps scolaire étant désormais laissée au libre choix des villes, la quasi-totalité d’entre elles ont décidé de supprimer l’école le mercredi matin à la rentrée prochaine.

La semaine à quatre jours et demi, qui a fait couler tant d’encre et donné tant de fil à retordre aux villes pour organiser les fameux temps d’activités périscolaires, n’est plus. Enfin, presque plus. Ce jeudi après-midi, la direction académique des Hauts-de-Seine a entériné la décision des villes pour la rentrée prochaine. Et dans le département, une écrasante majorité d’entre-elles* a décidé de revenir à une semaine à quatre jours d’école, supprimant donc le mercredi matin. Avec des états d’âmes divers.

Celles qui reviennent à quatre jours, et qui sont ravies

Sur les 36 villes du département, elles sont 29 à avoir choisi le retour aux anciens rythmes. La dernière, Meudon, a pris sa décision mardi soir en conseil municipal, suivant l’opinion de la très grande majorité des parents d’élèves, enseignants et directeurs d’école, consultés par sondage. « La semaine de quatre jours et demi posait de sérieuses difficultés d’organisation, notamment pour le déploiement des animateurs », reconnaît le maire (UDI) Denis Larghero.

La grande majorité des villes ont d’ailleurs adopté cette décision sans aucun regret, à l’image de Levallois, qui avait rechigné à appliquer la réforme des rythmes scolaires en 2014. Et ce d’autant plus que la ville était passée aux quatre jours dès 1991. « Laisser aux communes l’autonomie en la matière, c’est juste du bon sens, estime la première adjointe (LR) Isabelle Balkany. Car la vie de famille n’est pas la même en Île-de-France qu’en Corrèze ! Et de l’avis de tous, cette réforme n’a eu qu’un effet : fatiguer encore plus les enfants. »

Comme Puteaux, Colombes avait déjà sauté le pas en septembre dernier. « C’est mieux pour tout le monde. Le bilan est très positif. Les familles sont contentes, les enfants ont repris le rythme d’il y a 2 ans, ils ont un jour pour se reposer. Les enseignants aussi, assène-t-on en mairie. Personne ne pleure les TAP. »

Celles qui y reviennent, un peu forcées

D’autres font marche arrière avec regret, à l’image de Gennevilliers, où la municipalité (PCF) avait lancé une grande consultation auprès des habitants en décembre… tout en faisant campagne pour les quatre jours et demi. Sauf que les urnes en ont décidé autrement, le retour aux quatre jours étant majoritaire, avec 54,38 % des suffrages.

A Nanterre, il a été voté avec amertume mardi soir en conseil municipal. « Cette décision ne nous empêche pas d’affirmer haut et fort que nous sommes favorable à la semaine de 4,5 jours », relève Zacharia Ben Amar, adjoint (PS) en charge de l’éducation. Sur les 42 conseils d’école, 30 ont approuvé le retour à quatre jours, onze l’ont refusé et un n’a pas tranché.

Celles qui restent à quatre jours et demi… pour l’instant

Six villes ont choisi de maintenir le dispositif actuel, avec l’école le mercredi matin. La première à s’être prononcée, c’est Issy-les-Moulineaux, qui a suivi l’avis de 65,07 % des parents d’élèves. Le maire (UDI) André Santini souhaiterait que sa ville soit « pilote d’une démarche d’évaluation comparée » avec une ville qui, de son côté, aura choisi le retour aux quatre jours l’année prochaine.

A Courbevoie les deux-tiers des sondés se sont également dits satisfaits des TAP actuellement en place. La semaine des 4,5 jours sera donc maintenue à la rentrée 2018… mais elle fera l’objet d’une nouvelle consultation.

Dans la plupart de ces villes, d’ailleurs, la décision n’est pas forcément définitive. A Villeneuve-la-Garenne, on « consulte actuellement tous les parents, explique le cabinet du maire. Ils peuvent déposer un questionnaire jusqu’au 9 mars. » La municipalité ne cache pas, toutefois, sa préférence pour les 4,5 jours « dans l’intérêt de l’enfant ». Mais il s’engage à suivre le résultat de la consultation à la rentrée 2019.

De son côté, la municipalité (PCF) de Malakoff a décidé… de ne pas décider, considérant qu’elle n’avait pas à se faire imposer un calendrier par l’Etat. « L’éducation nationale, qui n’a même pas été capable de nous apporter un bilan des effets, ou pas, de la réforme, n’a pas à nous mettre la pression, explique la maire (PCF) Jacqueline Belhomme. On a mis de l’argent et de l’énergie pour faire un projet éducatif de territoire. On ne va pas déconstruire en trois mois ce qu’on a mis trois ans à construire. »

A Neuilly, la ville explique que le retour à la semaine de 4 jours se révèle très probable. Toutefois, deux conseils d’école ne se sont toujours pas prononcés. En mars, à l’issue du dernier conseil d’école, une décision définitive sera prise avec l’autorisation de la direction académique. En attendant, la ville rappelle que « dans les conseils d’école qui se sont déjà tenus, le vote a été massivement en faveur du retour à 4 jours ».

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LPInfographie/Lucie Foulon



16/02/2018

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