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Vanves - Issy : les bennes à fripes sont revenues

Jérôme Bernatas | 18 Oct. 2015, 15h28 | MAJ : 18 Oct. 2015, 15h28
 
Vanves, le 14 octobre. Les vêtements collectés dans les conteneurs disposés dans la cour de la cité Le Rosier rouge (ici Sylvie Stein, la directrice) alimentent la boutique solidaire BIS, qui vend des vêtements haut-de-gamme en seconde main et emploie des salariés en insertion.
Vanves, le 14 octobre. Les vêtements collectés dans les conteneurs disposés dans la cour de la cité Le Rosier rouge (ici Sylvie Stein, la directrice) alimentent la boutique solidaire BIS, qui vend des vêtements haut-de-gamme en seconde main et emploie des salariés en insertion. (LP/J.B.)

Les portes des bennes rouges métalliques flambant neuves commencent à se gondoler en raison du poids de leur contenu. « On doit atteindre les 300 kg », évalue Sylvie Stein, directrice opérationnelle de la cité Le Rosier rouge, à Vanves.

Depuis le 1er octobre, l’établissement, qui héberge des proches de malades venus de province, des DOM-TOM ou de l’étranger, renoue avec son passé de site de collecte de vieux textiles.

 

Trois conteneurs permettent aux habitants de Vanves et d’Issy-les-Moulineaux de déposer pièces de garde-robe, accessoires, chaussures, sacs, foulards, écharpes inutilisés.

Des produits qui viennent pour certains garnir les portants de BIS Boutique solidaire, dans le très branché quartier du Marais (Paris IIIe). « Nous avons adopté un concept haut-de-gamme qui nous a permis de mettre en vente plus de 100 000 habits en 2014, précise Rémi Antoniucci, le créateur de BIS Boutique solidaire. Ceux de marques plus basiques, environ 50 000, reviennent à des associations telles que les Petits frères des pauvres qui les redistribuent à des gens dans le besoin ».

Bientôt 21 contrats en insertion

Le tri s’effectue dans l’atelier parisien de BIS, les vêtements trop détériorés partant vers la filière du recyclage. BIS emploie déjà 19 personnes. « L’an prochain, l’effectif va grimper à 30, dont 21 contrats en insertion », avise Rémi Antoniucci.

Le projet a très vite remporté l’adhésion de la direction du Rosier rouge. « On a là une vraie utilité humaine et sociale, approuve Sylvie Stein. On réinsère des personnes par le travail. »

La réactivation d’un site de ramassage de fripes suscite de gros espoirs chez BIS. « L’entrepôt du Secours catholique de la rue de l’Abbé-Derry récoltait de gros tonnages », rappelle Rémi Antoniucci. Quelques sacs jetés par-dessus la barrière verte atterrissent encore dans la cour déserte. « Les gens continuent à venir laisser des vêtements, alors que le site a fermé en 2012 », s’amuse Sylvie Stein. Le personnel du Rosier rouge les ramasse régulièrement et peut désormais les ajouter au contenu de ses coffres vermillon. Un apport supplémentaire bienvenu. « Nous allons ouvrir bientôt un deuxième espace dans le IXe arrondissement », annonce Rémi Antoniucci.



19/10/2015

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