VANVES ACTUALITE

En tant qu‘ancien maire et conseiller général de Vanves, je ne peux pas rester muet à quelques jours du scrutin.
Je vis à Vanves depuis 40 ans et j’aime cette ville.
Je ne comprends pas que le maire sortant utilise des moyens illégaux pour tenter de se faire réélire. Le dernier Vanves Info, distribué dans toutes les boites aux lettres, contient un éditorial signé du maire qui présente les projets de la ville dans les 4 prochaines années.
Il est en contradiction avec l’article L.52 du code électoral :
« Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d'une élection et jusqu'à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l'utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite. »
C’est le juge du contentieux électoral qui décidera de la suite à donner à cette infraction.
En attendant, on peut s’étonner de certaines des propositions figurant dans le programme du maire sortant. Sans être exhaustif, pourquoi avoir attendu 18 ans pour réaliser une maison des Jeunes (11/25 ans) et une maison des associations ? Pourquoi ne pas avoir mis en place un budget participatif, principal outil de la démocratie participative ?
Plus grave, la densification de la ville de Vanves que l’on constate depuis plusieurs années aurait pu être évitée grâce à un plan local d’urbanisme (PLU) plus contraignant. Le projet de la nouvelle gare de Vanves-Clamart-Issy a été lancé il y a de nombreuses années et aurait dû être pris en compte…
J’ai déjà questionné le maire sur deux réalisations qui, selon moi, ne vont pas dans le sens de l’intérêt général et illustrent ce manque de vision :
Pourquoi avoir vendu à un promoteur immobilier des terrains qui appartenaient à la commune (l’ancienne école de musique, rue Mary Besseyre) et ne pas avoir construit une médiathèque au milieu d’un espace vert ?
Pourquoi ne pas avoir privilégié une librairie coopérative sur le Plateau, dotée d’un espace de rencontres autour d’un café ?
Il est bon qu’un mandat soit exercé à plein temps mais la politique n’est pas et ne doit pas être un métier. On risque d’y perdre en démocratie.