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Vanves a la première gare construite. Mais le métro en lui-même fonctionnera quand ?

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Le métro du Grand Paris ne roulera pas avant 2024

>Île-de-France & Oise>Transports en Île-de-France & Oise |Jean-Gabriel Bontinck| 12 janvier 2018, 14h14 |6
Les travaux sont en cours sur la ligne 15 Sud, entre Pont de Sèvres en Noisy-Champs. Mais face à l’ampleur de la tâche, la mise en service sera repoussée de 2022 à 2024. (LP/Jean-Gabriel Bontinck.)
 

Le gouvernement doit dévoiler prochainement la nouvelle feuille de route du Grand Paris Express. Selon les premières fuites, seules les lignes 15 Sud, 14 et un bout de la 16 seront en service pour les JO.

Quand arriveront les nouvelles lignes de métro du Grand Paris ? Une chose semble acquise : pas avant 2024. Comme nous l’annoncions fin décembre, le calendrier officiel actuel du Grand Paris Express (200 km de lignes de métro et 68 nouvelles gares) ne sera pas respecté.

La nouvelle feuille de route de la Société du Grand Paris (SGP), attendue ce vendredi en conseil des ministres, sera finalement dévoilée plus tard, sans doute la semaine prochaine. Mais on en devine déjà les grandes tendances. Toutes les lignes devraient finalement être maintenues, mais l’horizon de leur mise en service reste incertain.

La ligne 15 Sud (Boulogne - Noisy-Champs) repoussée de 2022 à 2024. C’est la première en chantier. La ligne 15 Sud, de Pont de Sèvres à Noisy-Champs va commencer à être creusée en février, avec l’arrivée du premier tunnelier à Champigny. Mais face à l’ampleur des travaux (dix tunneliers à l’œuvre, interconnexion complexe avec les RER, chantiers très profonds en centre-ville…), le calendrier actuel, qui prévoit une mise en service fin 2022, est quasi impossible à tenir. Rendez-vous 12 à 18 mois plus tard, en 2024.

 

La ligne 14 (Orly - Saint-Denis Pleyel), objectif JO 2024. Le prolongement en cours de Saint-Lazare à Mairie de Saint-Ouen a déjà pris du retard. Il ne sera en service qu’en 2020. Les autres prolongements, au Nord vers Saint-Denis Pleyel, et au Sud d’Olympiades à Orly, doivent, eux, être bouclés pour 2024.

La ligne 16 (Pleyel - Noisy-Champs) sans doute en deux phases. Cette ligne qui traverse la Seine-Saint-Denis, elle, ne sera pas bouclée pour les Jeux Olympiques. Les trois gigantesques marchés de construction ne sont en effet toujours pas attribués. L’accent devrait d’abord être mis sur le tronçon entre Saint-Denis Pleyel (la grande gare proche du Stade de France et du village olympique) et Le Bourget, avec l’objectif 2024 en ligne de mire. Mais pour la suite de cette ligne, via les quartiers populaires d’Aulnay, Sevran ou Clichy-Montfermeil, ce sera pour plus tard.

Les lignes 17 (Pleyel - Roissy) et 18 (Orly-Versailles), après les JO. Une certitude : la ligne 17, entre Pleyel et Le Mesnil-Amelot, via l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, ne sera pas prête pour les JO, comme c’était initialement prévu. L’Etat envisage de réaliser en priorité la liaison directe Roissy-Gare de l’Est, le CDG Express, pour fin 2023. Quant à la ligne 18 (Orly-Versailles), elle devrait aussi arriver après 2024 (pour le tronçon Orly-Saclay), et même bien après pour Saclay-Versailles, à l’horizon 2030.

Les autres lignes de ce métro en rocade, la 15 Ouest (Pont-de-Sèvres - Pleyel) et la 15 Est (Pleyel-Champigny), les horizons sont plus incertains. Mais voir certains de ces tronçons en service dès 2025, comme cela est actuellement prévu, semble illusoire.

Des décisions politiques sont toujours attendues pour confirmer le nouveau calendrier. Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, ce « chantier du siècle » est en effet remis à plat. Face à la dérive des coûts (les estimations sur le coût total sont passées de 22 milliards à 28, voire 35 milliards d’euros), a envisagé de réduire ou retarder le projet, pour moins peser sur la dette publique.

Tout le petit monde des transports attendait la confirmation du nouveau calendrier du Grand Paris Express, ce vendredi matin en conseil des ministres. Finalement, les annonces pourraient tomber la semaine prochaine. Au-delà de ces choix politiques, les contraintes techniques vont ralentir le chantier.

Certains élus n’ont pas attendu les annonces officielles pour réagir. Les élus PCF d’Ile-de-France Mobilités ont ainsi accusé ce vendredi le gouvernement, d’être responsable des retards en « bridant » l’action de la SGP, responsable du chantier. « Alors que le Grand Paris Express représente un investissement de plus de 30 milliards d’euros, seulement 220 salariés pilotent le projet. La SGP a besoin, de toute urgence, d’embaucher au moins 300 salariés supplémentaires dans les domaines techniques qu’administratifs et financiers. C’est la condition indispensable pour empêcher les dérives de coûts et de calendriers », estime Jacques Baudrier, conseiller PCF.



13/01/2018

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