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SAMEDI 7 AVRIL 2018. Elections sénatoriales des Hauts-de-Seine validées par le Conseil Constitutionnel

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Hauts-de-Seine : les élections sénatoriales définitivement validées

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine|Anne-Sophie Damecour| 06 avril 2018, 12h14 | MAJ : 06 avril 2018, 16h29 |0
Les sénateurs (de gauche à droite) André Gattolin (LREM), Roger Karoutchi (LR), Pierre Ouzoulias (PCF) et Xavier Iacovelli (PS) à la sortie de leur audition devant le conseil constitutionnel, le 27 mars dernier. (LP/A.-S.D.)
 

Les deux recours en annulation qui visaient le scrutin ont été rejetés, ce vendredi, par le conseil constitutionnel. Les sept parlementaires élus le 24 septembre dernier sont confirmés dans leur mandat.

Fin du suspense et soulagement pour les sept sénateurs des Hauts-de-Seine élus le 24 septembre dernier. Ce vendredi midi, les Sages du Conseil constitutionnel ont définitivement validé le scrutin en rejetant les deux recours déposés le 4 octobre. Une procédure aux allures de règlement de compte au sein des Républicains. Car seules les listes LR ayant obtenu des sièges, en l’occurrence celles menées par Roger Karoutchi et Philippe Pemezec, étaient visées.

Ce sont néanmoins tous les sénateurs élus qui avaient été auditionnés ensemble le 27 mars dernier pour répondre aux griefs formulés dans les deux requêtes quasi identiques. Les juges ont finalement estimé que les irrégularités soulevées n’étaient pas suffisamment étayées pour remettre en question le résultat des élections.

Philippe Pemezec a un mois pour quitter son fauteuil de maire

« C’est évidemment un soulagement, souffle Roger Karoutchi. Après six mois de mémoires et d’allers-retours avec des avocats mobilisés. Ce n’était absolument pas utile. Et on ne va pas oublier qui a monté cette opération… » Tous les regards se tournent en effet vers Levallois et son maire Patrick Balkany. Car l’une des listes LR était menée par une conseillère municipale de la ville, Ingrid Desmedt, à laquelle il n’a manqué que onze bulletins pour faire son entrée au Palais du Luxembourg.

 

Et c’est une des grandes électrices de Levallois qui a été mandatée pour déposer les plis des recours au Conseil constitutionnel. « Cela dénote d’un esprit de revanche insondable », estime Philippe Pemezec, qui a désormais un mois pour démissionner de ses fonctions de maire du Plessis-Robinson. « Même s’il n’y avait pas d’arguments valables dans le recours, j’ai préféré jouer la prudence », poursuit le sénateur qui avait décidé d’attendre la fin de la procédure pour se mettre en conformité avec la loi sur le non-cumul des mandats.

A la différence du sénateur Hervé Marseille (UDI), qui avait lui démissionné de la mairie de Meudon sans attendre la décision des sages. « J’ai toujours pensé que cette procédure n’avait aucun sens », estime l’intéressé, néanmoins soulagé « que la plaisanterie soit terminée ».

*Roger Karoutchi (LR), Philippe Pemezec (LR), Christine Lavarde (LR), Hervé Marseille (UDI), André Gattolin (LREM), Xavier Iacovelli (PS) et Pierre Ouzoulias (PCF)


07/04/2018

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