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Mobilisation des élus mercredi pour la défense des départements de la petite couronne

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Ile-de-France : les élus dans le même bateau pour sauver les départements

>Le Grand Paris|Ariane Riou| 31 janvier 2018, 22h47 |2
Réunis autour de Patrick Devedjian à la Seine musicale, des élus de toute l’Ile-de-France ont réaffirmé leur opposition à la réforme territoriale prévue autour de la métropole. LP/Jean-Baptiste Quentin
 

Réunis à la Seine musicale, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) ce mercredi soir, des élus de toute la région ont tenté une démonstration de force pour tenter de peser sur l’avenir de la métropole.

Ils y croient encore. Et ils le martèlent à qui veut l’entendre. Ce mercredi soir, plus d’un millier d’élus, écharpe tricolore en évidence, chefs d’entreprise ou associatifs de la région se sont réunis à la Seine musicale, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour tenter d’éteindre les velléités de faire disparaître les départements de petite couronne.

Dans la salle, pas de grises mines malgré les absences remarquées de Stéphane Troussel, président (PS) de la Seine-Saint-Denis, Christian Favier, président (PCF) du Val-de-Marne ou même la présidente (LR) de la région, Valérie Pécresse, pourtant annoncée la veille. Ils ont toutefois tous envoyé une petite vidéo. Sur la scène, un ton affirmé. « Notre condamnation à mort, personne n’a encore osé nous la prononcer en face, lâche, en capitaine de bateau, Patrick Devedjian, le président (LR) des Hauts-de-Seine. Nous avons le tempérament à faire face. »

Eviter « dix ans de merdier »

Même sans toutes les forces vives. « Ce n’est pas facile de réunir autant de monde un mercredi soir. Certains élus sont venus de loin », observe Laure Darcos, sénatrice (LR) et conseillère départementale de l’Essonne. Pour qui cet événement n’est pas « le baroud d’honneur ». « Ce n’est que le début », assure l’élue.

Philippe Laurent, maire (UDI) de Sceaux et secrétaire général des maires de France, est même « certain que la décision du président de la République n’est pas encore prise ». « On a tellement d’autres travaux plus prioritaires à mener dans les logements, les transports… Ce serait dommage de tout foutre en l’air, souffle-t-il. Si on supprime les départements, on en a pour dix ans de merdier. »



02/02/2018

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