MARDI 21 NOVEMBRE 2017. Aidez les Restos du Coeur
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Hauts-de-Seine : les Restos du Cœur ont besoin de vos bras, mais pas seulement…
Distribution de repas mais aussi cours de langue, aide aux démarches administratives… Les Restos, qui lancent ce mardi matin leur 33e campagne hivernale, ont besoin de bénévoles de plus en plus polyvalents.
Filets de sardines, boîtes de raviolis, sachets de pâtes… Dans les centres de distribution des Restos du Cœur, les bénévoles s’affairent pour préparer les denrées alimentaires qui seront distribuées aux bénéficiaires. Ce mardi matin, l’association fondée par Coluche en 1985 lance sa 33e campagne hivernale, qui dure jusqu’à la mi-mars. L’an dernier 1 074 000 repas avaient été distribués dans les Hauts-de-Seine sur la période (557 000 durant l’été).
Chaque aliment a un nombre de points qui lui est alloué. « Les adultes ont bien droit à neuf points, c’est ça ? » interroge une néo-bénévole, qui vient de s’engager au centre de Malakoff. L’association compte actuellement 806 volontaires sur l’ensemble du département, pour un peu plus de 16 000 bénéficiaires.
Et généralement, les bonnes âmes volontaires pour aider aux distributions alimentaires ne manquent pas. « En revanche, on a un peu plus de mal à recruter des bénévoles qui acceptent de s’engager au-delà », souffle Bernard Roussel, le président des Restos dans les Hauts-de-Seine.
« Des problèmes qui vont bien au-delà de l’alimentation »
Car aux Restos, on donne aussi des cours de langue, des coups de main pour réaliser diverses démarches administratives, des conseils en matière d’accès aux droits, ou d’accès aux soins… « Plus les personnes sont en situation de précarité et plus elles ont des problèmes qui vont bien au-delà de leur alimentation », résume Bernard Roussel. A Malakoff, une équipe de dix bénévoles donne, par exemple, des cours d’alphabétisation.
Bernard Roussel, le président des Restos du Cœur dans les Hauts-de-Seine. (LP/A.L.)
Ces deux dernières années, l’association a notamment conclu des partenariats avec la caisse d’allocations familiales (CAF) et la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), qui s’y étaient engagés pour pallier la dématérialisation progressive du système d’accès aux aides sociales.
« De plus en plus souvent, des bureaux sont supprimés et les démarches se font directement sur Internet, poursuit le président des Restos 92. Mais d’une part, les bénéficiaires ne sont pas forcément connectés, et il faut aussi avoir les clés pour savoir s’y prendre. » Un sondage, publié dans nos colonnes il y a quelques jours, a ainsi révélé que près d’un Français sur deux (49 %) éligible à des aides sociales en ignore l’existence.
Depuis quelques mois, des bénévoles des Restos du Cœur sont ainsi formés par des agents de l’ARS et de la CPAM. Pour pouvoir délivrer, ensuite, le bon conseil aux bénéficiaires comme c’est le cas par exemple depuis début 2017 à Asnières.
Où sont les centres des Hauts-de-Seine ? Qui contacter ? Comment devenir bénévole ou aider les Restos : toutes les réponses à ces questions sont sur http://hauts-de-seine.restosducoeur.org/Inscrivez-vous au blog
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