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JEUDI 3 JANVIER 2019. Comment s'annonce cette nouvelle année en Ile-de-France ?

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Ile-de-France : les grandes dates à retenir en 2019

>Île-de-France & Oise>Paris|Par les éditions locales| 01 janvier 2019, 11h57 | MAJ : 01 janvier 2019, 12h06 |0
A Paris, sept places sont en cours de réaménagement. Parmi elles, la place de la Bastille, dont une large partie sera piétonnisée. LP/Delphine Goldsztejn
 

Réouverture du viaduc de Gennevilliers, lancement d’un énorme chantier à Euro Disney... Tour d’horizon des événements qui marqueront l’année dans la région.

En 2019, les principales places parisiennes vont s’ouvrir aux piétons. Disneyland Paris va lancer un chantier gigantesque qui lui permettra de proposer de nouvelles attractions dans six ans. Des fruits et des légumes pousseront dans des immeubles à Romainville (Seine-Saint-Denis). Mais ce n’est pas tout. Voici un aperçu des principaux temps forts attendus dans la région cette année.

Paris : sept places toutes neuves s’ouvrent aux piétons

Tout sera prêt, ou presque, pour la fin 2019. Dans différents quartiers de la capitale, les pelleteuses sont entrées en action pour plusieurs mois dans le cadre d’un des projets forts du mandat de la maire (PS) Anne Hidalgo : le réaménagement de sept grandes places emblématiques, sur lesquelles la circulation automobile va être réduite.

Après celle du Panthéon (Ve) qui est déjà achevée, les travaux sont engagés sur la place de la Bastille (XIe) – de loin le projet le plus ambitieux, puisque à terme, une vaste zone piétonne y sera créée. A partir du premier trimestre 2020, les promeneurs pourront pleinement profiter de toute l’esplanade comprise entre le canal et la colonne de Juillet. Ils auront aussi un accès direct au port de l’Arsenal, depuis la place.

Place de la Nation (XIIe), c’est sur le terre-plein central que les changements seront les plus visibles. Ce grand square central sera en effet recouvert par une pelouse « à l’anglaise » et bordé par un muret haut de 70 cm intégrant assises et plantation. Tout autour : des pelouses, des jeux, de nouvelles structures pour s’asseoir… « On veut faire de la Nation un espace vert traversé par une route » résume la Ville de Paris. Tout devrait être achevé à l’été. De même que place de la Madeleine (VIIIe), où les aménagements, qui prévoient l’installation de mobilier urbain pour inciter les travailleurs du secteur à venir se poser, se traduiront par la suppression d’une file de circulation.

Deux autres places devraient être livrées en 2019 : la place des Fêtes (XIXe) et Gambetta (XXe).

En revanche, il faudra patienter encore un peu pour voir le nouveau visage de la place d’Italie (XIIIe), avec des pavés recouverts d’asphalte pour diminuer le bruit, un square central plus vert et plus accessible... En raison de travaux d’étanchéité menés par la RATP, le chantier ne débutera qu’à l’automne 2019 pour un an.

Seine-et-Marne : six ans de travaux pour Disneyland Paris

Le chantier s’annonce pharaonique à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne). Pour créer trois nouveaux univers consacrés à Marvel, Star Wars et La Reine des neiges, Euro Disney a prévu six ans de travaux, à partir de la fin d’année 2019.

Le chantier va s’étendre sur 31 ha au sein du deuxième parc, Walt Disney Studios : 12 ha pour les nouvelles attractions, 8 ha pour les coulisses, 11 ha pour le chantier et la voirie.

Dans le dossier de concertation préalable sur le projet d’extension, il est précisé que « la date de démarrage des travaux est envisagée en décembre 2019, en vue d’une livraison prévisionnelle des extensions à l’horizon 2025 ». Des études, notamment archéologiques, ont été menées en 2018.

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Les terrains appartiennent à l’aménageur public EpaFrance. « L’acquisition des lots par Euro Disney se fera en 2019. Il y aura notamment une zone tampon qui assurera une protection visuelle et sonore du site », indique le directeur général d’Epamarne/EpaFrance Laurent Girometti.

Au total, la maison mère américaine The Walt Disney Company a octroyé en février dernier une enveloppe de 2 Mds€ pour réaliser cette extension.

Sur cette somme, « 1,5 Md€ est attribué aux extensions sur un emplacement adjacent au parc. Seuls 500 M€ seront alloués à la construction de nouveaux bâtiments. Le milliard d’euros de différence est alloué aux coûts de conception et de réalisation des attractions ainsi qu’à l’ensemble des éléments les composant, tels que la scénographie, les décors, les spectacles, les véhicules, les rails », détaillent les maîtres d’ouvrage Euro Disney et EpaFrance.

Seine-Saint-Denis : une cité maraîchère va pousser à Romainville

Des fruits et légumes plus hauts que les immeubles. Le chantier de construction de la cité maraîchère, dans le quartier populaire Marcel-Cachin de Romainville (Seine-Saint-Denis), doit s’ouvrir dans les prochains jours et s’achever d’ici à la fin de l’année.

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Dans ces serres verticales, uniques en France, devraient pousser douze tonnes de fruits et légumes et 4 t de champignons en sous-sol. Cette production locale, qui ne sera pas estampillée « agriculture biologique » car elle n’est pas faite en pleine terre, pourra nourrir l’équivalent de 200 familles. Elle sera vendue en circuit court.

Ce projet, insolite, a été imaginé et défendu par la maire (DVG) de Romainville depuis près de dix ans. Il coûte plus de 5 M€.

Seine-Saint-Denis : 11 ans pour remonter la flèche de la basilique de Saint-Denis

C’est un chantier titanesque qui débutera au cours de l’année 2019. La basilique de Saint-Denis va retrouver sa flèche nord, joyau d’art gothique et nécropole des rois de France. Un clocher haut de 90 m, qui dominait autrefois l’horizon au nord de Paris.

Cette tour, édifiée au XIIe siècle, avait été démontée en 1846. Elle avait été déstabilisée par des tornades en 1842, 1843 et 1845. Elle sera reconstituée à l’identique. Le dernier obstacle réglementaire a été levé en 2018 : deux conventions ont été signées, avec la ville de Saint-Denis et le Centre des monuments nationaux (CMN).

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Dès cette année, un « village » sera installé au pied de la cathédrale, qui abritera les artisans du chantier. Précédé de travaux de consolidation, le remontage de la flèche ne débutera réellement qu’en mai 2020. Le chantier, qui s’étalera sur onze ans, va ressusciter les métiers d’antan : tailleurs de pierre, menuisiers, ferronniers…

Un belvédère permettra aux visiteurs de contempler les travaux. En faisant grimper la fréquentation d’un monument qui ne reçoit aujourd’hui que 130 000 visiteurs par an (soit cent fois moins que Notre-Dame de Paris !).

Pourtant, cette flèche « n’a jamais disparu de la mémoire collective, note l’architecte en chef des Monuments historiques, Jacques Moulin. Au fil des décennies, on a continué à éditer des cartes postales représentant la basilique avec sa flèche. »

Celle-là même vers laquelle convergeaient jadis « tous les chemins royaux ».

Essonne : Amazon finalise sa plate-forme francilienne à Brétigny-sur-Orge

Sur le bord de la D19, les ouvriers s’activent. Les bâtiments ont déjà pris les couleurs de l’entreprise. C’est sur cet axe de l’Essonne, à Brétigny-sur-Orge, qu’un géant du web a décidé de poser ses colis. Amazon ouvrira ici dans les semaines qui viennent sa plate-forme logistique francilienne sur une partie de l’ex-base aérienne 217.

« Nous avions besoin d’étendre notre réseau. Paris est une ville où nous comptons énormément de clients, il nous fallait donc trouver un lieu capable de les livrer au mieux, explique Ronan Bolé, le directeur des opérations Amazon France logistique. La ville de Brétigny est idéalement placée pour également toucher l’ensemble de la France, et même l’étranger. »

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Un petit grain de sable est néanmoins venu se glisser dans cette affaire bien huilée : sur les 31 ha achetés, le mastodonte devait faire construire deux bâtiments, mais voilà, créant la surprise, au début de l’été 2018, la société a annulé le permis de construire du second entrepôt qui devait servir de messagerie logistrielle ou sort-center, servant à consolider les colis. De quoi inquiéter les élus du secteur comptant beaucoup sur cette installation. Néanmoins, l’entreprise de Jeff Bezos s’est voulu rassurante et a assuré les autorités que la création de 1000 emplois en CDI sur trois ans était toujours d’actualité.

Il s’agira là du 6e centre de distribution en France du spécialiste du commerce en ligne. Cette installation, il en était question depuis 2013. « C’est l’un des projets phare de la reconversion de l’ex-base, s’est félicité Nicolas Méary, maire (UDI) de Brétigny. La présence du pôle dédié aux drones sur le même site a forcément compté à leurs yeux (NDLR : des livraisons pourraient être réalisées grâce à ces engins). Cela fait des années qu’il n’y a pas eu autant d’emplois annoncés sur un territoire. »

Val d’Oise : le viaduc de Gennevilliers rouvrira courant mars

Ils n’attendent que ça ! Depuis l’effondrement partiel du mur de soutènement du viaduc de Gennevilliers au niveau d’Argenteuil le 15 mai, les 190 000 usagers quotidiens de l’A 15 sont impatients de retrouver des conditions de circulation optimales dans le sens province-Paris.

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La réouverture de la quatrième et dernière voie est attendue « courant mars » comme l’a répété le directeur des routes d’Île-de-France Alain Monteil lors d’une visite du chantier le 7 décembre dernier. « On est pile-poil dans les délais, les travaux respectent le phasage fixé, indique l’intéressé. On est optimistes. Mais la météo est un aléa qu’on ne maîtrise pas. »

Près de six mois de travaux et 6 M€ – financés par l’Etat – auront alors été nécessaires pour réparer et consolider cet ouvrage de 1974.

Pour aider les usagers de l’A15, le département, qui a créé un Comité de défense des riverains et des usagers de l’A15 pour la réouverture du viaduc, a mis en place deux aires de covoiturage sur les parkings de Décathlon à Osny-Cergy-Pontoise et Herblay-sur-Seine avec le soutien de la région Ile-de-France.

Val-de-Marne : un nouveau bâtiment de jonction pour l’aéroport d’Orly

Dès l’été 2019, Paris-Orly sera une aérogare unique divisée en quatre zones, intégrant chacune les départs et arrivées. Un bâtiment de jonction de 80 000 m2 portera la capacité de l’aéroport à 32,5 millions de passagers par an « tout en respectant les limitations de trafic ». Il reliera les terminaux Sud et Ouest pour devenir un terminal unique, avec plus de banques d’enregistrement et une zone de contrôles plus vaste pour accélérer les formalités des passagers.

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Accolé au RER et aux lignes de métro du Grand Paris Express, Orly devrait devenir à cet horizon « une véritable ville aéroportuaire sur le modèle de Roissy au nord », estime Serge Grzybowski, le nouveau patron de l’immobilier d’ADP.

Le groupe ADP a investi 460 M€ pour rénover la plate-forme.

Hauts-de-Seine : les époux Balkany au tribunal

Le procès de Patrick et Isabelle Balkany pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale, notamment, est programmé pour le printemps.

Les époux de Levallois (Hauts-de-Seine) doivent être jugés du 13 mai au 20 juin devant le tribunal correctionnel de Paris. Le maire (LR) de Levallois et son épouse et première adjointe devront s’expliquer sur leur fortune et patrimoine cachés au fisc, soit environ 13 M€ occultés entre 2007 et 2014 « à coups de montages de plus en plus sophistiqués » relève le juge d’instruction au terme de trois ans et demi d’investigations.

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Isabelle et Patrick Balkany./LP/A.B-H

Le fils du couple de Levallois est également renvoyé devant le tribunal. Il aurait protégé ses parents en signant des baux fictifs concernant leur riad de Marrakech. Jean-Pierre Aubry, le fidèle bras droit de Patrick Balkany, sera jugé lui aussi. De même que le cheikh Mohamed Al-Jaber, l’homme d’affaires saoudien qui voulait construire des tours à Levallois, soupçonné d’avoir versé un pot-de-vin de 160 000 €.

Yvelines : le campus du PSG lancé durant l’été à Poissy

Le coup d’envoi des travaux de construction du futur centre d’entraînement du PSG doit être donné durant l’été 2019. Il sera aménagé sur une zone de 75 ha située en bordure de l’A 13 et des D 113 et D 30, à Poissy (Yvelines). Sa livraison est espérée à l’horizon 2021.

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Ce vaste campus, destiné à remplacer l’actuel camp des Loges jugé « inadapté », abritera les sections football, handball ou encore judo du club. Il comptera 17 terrains de football, des hébergements pour les professionnels et les jeunes du centre de formation mais aussi un stade de 5 000 places ou encore un centre de balnéothérapie et un « hôtel » de 46 chambres pour les mises au vert des joueurs.

L’investissement oscille entre 250 et 300 M€. Ce pôle permettra la création d’un millier d’emplois en phase de construction et de 70 à 100 en phase de fonctionnement.

Les différentes démarches administratives menées dans le but de décrocher les autorisations de construire sont toujours en cours. Une enquête publique de trois mois va être lancée courant janvier. Les conclusions seront remises au préfet afin d’obtenir une validation du dossier avant l’été.

Il faut également boucler l’affaire du déménagement d’une fourrière automobile, implantée au cœur du périmètre du futur campus. L’établissement, installé sur une parcelle de 3 ha, offre une capacité de 500 véhicules. Un nouveau site a été retenu pour y transférer cette activité. L’opération devrait avoir lieu durant l’été. « Mais la présence de la fourrière n’empêche pas le lancement des travaux de construction du campus », prévient Stéphane Grauvogel, le sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye.

Parisgrandes dates 2019


03/01/2019

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