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DIMANCHE 3 JUIN 2018. Vanves est concernée, que va devenir AUTOLIB ?

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Autolib'  : Hidalgo « en discussion avec différents constructeurs »

 

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Pour parvenir un tél résultat, l'édile devra se coordonner avec les élus parisiens ainsi qu'avec ses collègues de la métropole. Elle refuse également d'attendre 2023, date de la fin du contrat, et en même temps, nie toute « conflictualité » avec Vincent Bolloré.
Pour parvenir un tél résultat, l'édile devra se coordonner avec les élus parisiens ainsi qu'avec ses collègues de la métropole. Elle refuse également d'attendre 2023, date de la fin du contrat, et en même temps, nie toute « conflictualité » avec Vincent Bolloré. (Crédits : Stephane Mahe)

 

Suite aux 46 millions d'euros par an demandés par Autolib', la maire (PS) de Paris affirme dans Les Echos du samedi 2 juin qu'elle cherche un nouveau modèle économique fondé sur la rentabilité.

 

 

« La somme demandée par l'entreprise est extravagante. Il est hors de question que les communes, et donc les contribuables, la prennent à la leur charge. »

Anne Hidalgo, interrogée par les Echos ce samedi 2 juin sur les 46 millions d'euros par an demandés par Autolib', s'interroge sur « le modèle » de Bolloré :

« Autolib' a été inventé il y a dix ans pour imaginer de nouvelles formes de mobilité. Il a ouvert la voie à un nouvel usage de la voiture et prouvé que le véhicule électrique fonctionne. Ce dispositif devait être rentable. Force est de constater qu'il ne l'est pas. (...) Le fait est qu'aujourd'hui, il est sérieusement questionné. »

Elle refuse d'attendre la fin du contrat

La maire (PS) de Paris veut « se projeter dans un nouveau modèle » :

« Il existe désormais des systèmes d'autopartage en free floating, comme le fait par exemple Renault. Beaucoup de constructeurs automobiles veulent innover à Paris et nous demandent de les accueillir et de les accompagner. »

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Déjà en discussion avec différents constructeurs, elle vise en effet la performance économique. « Je préfèrerais que les industriels tentés par ce type de système en assurent la gestion et la rentabilité » ajoutant aussitôt : « Une autre option peut être de dire que l'on tient à un service public avec une part de financement public permettant l'utilisation de ces véhicules à un coût qui ne soit pas exorbitant. »
Pour parvenir un tél résultat, l'édile devra se coordonner avec les élus parisiens ainsi qu'avec ses collègues de la métropole. Elle refuse également d'attendre 2023, date de la fin du contrat, et en même temps, nie toute « conflictualité » avec Vincent Bolloré.

Un rapport de coopération "normal" avec l'Etat


Sur le plan plus politique, elle se refuse à se dire « trop conciliante » ou non avec le Gouvernement, jugeant avoir « un rapport de coopération normal avec l'Etat ». Dans le cadre de la loi Evolution du logement et aménagement numérique, elle dit ainsi travailler avec le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard et son secrétaire d'Etat Julien Denormandie sur l'encadrement des loyers dans le parc privé.
De même, Anne Hidalgo ne souhaite pas tirer un premier bilan du président Macron, mais se félicite de « la continuité » d'action en termes d'attractivité et d'accompagnement des entreprises parisiennes. Aussi, la multitude des prétendants En Marche ! ne lui inspire... « absolument rien ».



03/06/2018

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