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Isabelle DEBRE était hier avec Bruno RETAILLEAU au grand Jury RTL. Ce dernier est l'un des hommes clefs de l'équipe de campagne de François FILLON

 

 

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Le figaro reprend ses déclarations :

Pour Bruno Retailleau, François Fillon «trace son sillon»

Mécontent. Bruno Retailleau a exprimé dimanche son agacement face aux attaques réitérées dont fait l'objet le projet de François Fillon, notamment de la part des sarkozystes. Invité du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI», le coordinateur de la campagne du candidat de la droite et du centre a lancé: «François Fillon est la cible de tous. Peu importe, il trace son sillon, il est constant, il ne fera pas de zigzags.»

Répliquant au «chœur des pleureuses» -  selon la formule de Fillon lui-même, jeudi dernier, lors d'un déplacement dans l'Ain - qui lui demande de faire davantage de place au social dans son programme, le président du groupe des Républicains au Sénat a répliqué: «Ce projet, on doit l'expliciter, en faire la pédagogie, l'enrichir. On y travaille.» Mais il a aussitôt ajouté: «Il ne faut pas attendre d'inflexion car c'est le projet qui va permettre de redonner l'espoir aux Français .»

Entouré de plusieurs personnalités proches de l'ancien président (Christian Jacob, François Baroin, Éric Woerth, Roger Karoutchi), mais aussi de Bruno Le  Maire, Bruno Retailleau a affirmé qu'«il n'y a plus de fillonistes, de juppéistes, de sarkozystes» mais «une famille politique qui (…) va faire lever l'espérance». C'est d'ailleurs au nom de la nécessité de l'union qu'il a justifié le choix de François Fillon en faveur de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) pour lui succéder aux législatives dans la 2e  circonscription de Paris. «Rachida Dati est maire d'un très bel arrondissement (le VIIe) et député européen. Qu'est-ce qu'il faut de plus?», a-t-il taclé. Quant à NKM, qui était candidate à la primaire de la droite, Retailleau a reconnu qu'elle «exprime une ligne très minoritaire». «Mais quand il faut rassembler la famille, il faut le faire», s'est-il empressé d'ajouter.

Sur le fond, Retailleau a défendu pied à pied les propositions controversées du candidat Fillon qui inquiéteraient les électeurs: la hausse de deux points de la TVA sociale, la réforme de la Sécurité sociale, la suppression de 500 000 fonctionnaires… «Le modèle socialiste, c'est la casse sociale», a-t-il attaqué, soulignant que les Français veulent «le plein-emploi et la restauration de l'autorité de l'État».

«Il n'y a plus de fillonistes, de juppéistes, de sarkozystes  mais une famille politique qui (…) va faire lever l'espérance»

Bruno Retailleau

Le président LR de la région des Pays de la Loire a souligné que Fillon voulait «créer de la richesse et s'occuper des plus fragiles» en luttant contre «la peur du déclassement économique, du chômage et de la perte d'identité». «Les gens ont besoin d'ancrage, de valeurs. En face du drapeau noir de Daech, on a besoin de hisser le drapeau bleu-blanc-rouge», a-t-il expliqué, précisant que le candidat de la droite s'adresserait aux classes populaires lors du grand rassemblement prévu à Paris le dimanche 29 janvier.

Retailleau a d'ailleurs insisté sur la volonté de Fillon de revenir à une société du plein-emploi, notamment grâce à l'apprentissage qui «est la voie du succès» alors que les emplois d'avenir «sont de faux emplois». Interrogé sur la hausse de deux points de la TVA, annoncée par l'ancien premier ministre, il a expliqué que cela allait permettre de «taxer les produits chinois» et de financer la Sécurité sociale. «Donc les prix ne bougeront pas», a-t-il promis.

Bruno Retailleau, qui souhaite la suppression du tiers payant généralisé mise en œuvre par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a affirmé que l'objectif de François Fillon est que la Sécurité sociale rembourse «mieux» les patients «car il y a un risque de déremboursement aujourd'hui». À l'issue d'une série de consultations des professions médicales, l'ancien premier ministre «annoncera dans les quinze jours des dispositions», a précisé l'élu vendéen.

À la veille de la visite de François Fillon à Berlin, ce lundi, le sénateur de la Vendée a mis en garde: «On a tenté de faire l'Europe des nations contre les peuples, cela ne marche pas.» Soulignant le déclassement de la France sur le plan du chômage et du déficit en Europe, il a indiqué que Fillon exprimera «clairement des sujets de dissension» avec la chancelière allemande et réclamera la «suspension unilatérale» de la directive sur les travailleurs détachés.

 



23/01/2017

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