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Dimanche ce sont les élections sénatotiales

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Sept sièges de sénateurs à pourvoir ce dimanche dans les Hauts-de-Seine

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine|Anne-Sophie Damecour|22 septembre 2017, 13h06|0
Les Hauts-de-Seine enverront ce dimanche sept représentants au palais du Luxembourg. (LP/Olivier Boitet)
 
Anne-Sophie Damecour
Hauts-de-SeineSénatoriales 2017Hervé MarseilleRoger Karoutchi

Les grands électeurs votent pour le renouvellement des sénateurs du département. Sur la ligne de départ : 11 listes dont 6 pour la droite et le centre.

C’est un scrutin très organisé, avec un nombre de votants déjà connu et des affinités politiques établies. Mais au regard du nombre de prétendants, les résultats pourraient tout de même comporter leur lot de surprises. Ce dimanche 24 septembre, les 2 343 grands électeurs des Hauts-de-Seine sont attendus à la préfecture de Nanterre pour les élections sénatoriales.

Le département dispose de sept sièges au Palais du Luxembourg et après la déroute des législatives de juin dernier, la droite compte bien se refaire une santé à travers ce scrutin au suffrage universel indirect. En s’appuyant principalement sur les 1 438 conseillers municipaux. Avec seulement quatre villes de gauche sur les 36 communes du département, les voix acquises à la droite et au centre sont donc très majoritaires.

« Il y a un côté délégués de classes »

A cela s’ajoutent les bulletins des délégués supplémentaires, désignés fin juin par les conseils municipaux. Il s’agit pour beaucoup de militants et de personnalités locales choisies par les élus en fonction de leur sensibilité politique. « Il y a un côté délégués de classes avec des élus qui votent pour des élus, reconnaît le vice-président du Sénat et maire (UDI) de Meudon Hervé Marseille, candidat à sa succession. Mais aujourd’hui l’influence des maires est toute relative. Il faut aussi mesurer les divisions, les inimitiés, les calculs politiques. Il suffit d’ailleurs de voir le nombre de listes… »

 

Le Sénat suscite en effet toutes les convoitises avec 6 listes de la droite et du centre. Outre la liste officielle LR menée par les sortants Roger Karoutchi, Isabelle Debré et Jacques Gautier et celle UDI pilotée par Hervé Marseille, les électeurs pourront également voter pour la liste dite « des maires » - plusieurs édiles y figurent - menée par Philippe Pemezec, maire (LR) du Plessis-Robinson.

Un scrutin indécis vu le nombre de listes

A l’heure des restrictions budgétaires, la défense des villes est également l’argument développé par le maire (LR) de Saint-Cloud Eric Berdoati, qui conduit sa propre liste. Deux autres listes de droite sont également proposées : celle de Bernard Lepidi, élu d’opposition de Neuilly et celle de Ingrid Desmedt, élue (LR) de Levallois qui s’est alliée avec Eric Justice, élu (LR) d’Asnières et représentant de Sens Commun.

Le scrutin se jouant à la proportionnelle, la multiplication des listes fait automatiquement baisser le nombre de voix nécessaires pour décrocher un siège. « Le nombre de voix pourrait ainsi passer de 335 à 230 voix », estime Roger Kartouchi soulignant « le manque de visibilité au regard du nombre important de listes ». « Il ne faudrait pas que la division nous pénalise et offre un siège à la gauche », prévient-il.

Mais les quelque 500 grands électeurs étiquetés à gauche ont aussi l’embarras du choix : la liste LREM, portée par le sénateur écologiste sortant André Gattolin, la liste EELV menée par Catherine Candelier, la liste PS menée par Xavier Iaccovelli et la liste Front de gauche pilotée par le conseiller départemental Pierre Ouzoulias. Cette dernière devrait notamment bénéficier du souffle des quatre villes communistes du département. Fin du suspense dimanche en fin d’après-midi.

 

 

  leparisien.fr



23/09/2017

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